Camping-caristes

Camping-caristes : “Jamais, parfois, souvent” vos habitudes en camping révélées

Pour certains, le camping-car rime avec liberté totale, pour d’autres il reste indissociable des terrains de camping traditionnels. Mais qu’en est-il réellement des habitudes des voyageurs ? Entre aires dédiées, campings municipaux et haltes improvisées, les pratiques sont aussi variées que les profils de camping-caristes.

Aires ou campings : deux approches différentes

Un reporter de passage sur l’île d’Oléron constatait récemment une situation étonnante : une aire pour camping-cars affichant complet à 15 € la nuit, tandis qu’à quelques mètres, un camping classique à 20 € disposait encore de nombreuses places. Cinq euros d’écart suffisent-ils à expliquer cette différence ? Pas seulement.

Pour beaucoup d’utilisateurs, l’aire de camping-car est perçue comme un espace pensé pour eux : facile d’accès, sans contraintes, adapté aux haltes rapides. À l’inverse, le camping reste associé à des séjours plus longs, mêlant tentes, caravanes et familles nombreuses. Et surtout, nombre de camping-caristes estiment être suffisamment autonomes (eau, sanitaires, énergie) pour ne pas payer des services dont ils n’ont pas besoin.

Aire camping-car

Quand les frontières s’estompent

Depuis quelques années, la distinction devient pourtant de plus en plus floue. Certaines aires reprennent les codes du camping, avec barrière automatique, tarifs proches et voyageurs qui s’y installent parfois une semaine entière. À l’inverse, plusieurs campings municipaux se transforment en « aires modernisées », ouvertes toute l’année. Résultat : le choix dépend souvent plus de l’ambiance recherchée et du confort souhaité que d’une différence réelle dans les prestations.

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Des avis tranchés chez les camping-caristes

Interrogés sur les réseaux sociaux, les voyageurs se montrent partagés :

  • Nick : « Surtout pas de camping. Le véhicule est fait pour bouger, pas pour rester collé aux autres. »
  • Thierry : « Exceptionnellement seulement, il y a trop de monde. »
  • Maurice : « Hors saison, oui, en campings ACSI ou municipaux. C’est rassurant pour visiter sans se soucier du stationnement. »
  • Pascale : « On préfère les aires ou la campagne, mais parfois on n’a pas le choix. »
  • Jocelyne : « Cette année, on se pose en camping pour profiter de la Corrèze en moto. »
  • Sandrine : « Avec des ados, le camping et sa piscine sont idéaux. »
  • Laurent : « Jamais de la vie ! Sinon, j’aurais acheté une caravane ! »

Ces témoignages montrent que le rapport au camping varie énormément selon l’âge, la composition du foyer ou la destination.

Un choix entre liberté et confort

La vanlife et le voyage en camping-car reposent sur une idée forte : être « au bon endroit, au bon moment ». Mais cette liberté a ses contraintes. Dans certaines régions touristiques ou à l’étranger, le camping reste parfois la seule option légale ou sécurisée. Pour d’autres, il constitue une étape confortable avec piscine, électricité et tranquillité, avant de reprendre la route.

Au fond, entre « jamais », « parfois » et « souvent », la réponse dépend moins d’une règle universelle que du style de voyage choisi. Les camping-caristes, eux, continueront d’avancer « au feeling », comme le dit l’un d’eux, en fonction des lieux, des tarifs… et de leur envie du moment.

Jules Jourdain est un passionné de voyages et spécialiste du monde du camping-car. Il rédige des articles thématiques mêlant conseils pratiques, récits d’escapades et actualités du secteur. Son objectif : accompagner les voyageurs dans leurs aventures sur les routes.

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