de plus en plus de Français revendent leur camping-car

Pourquoi de plus en plus de Français revendent leur camping-car en 2025

Il fut un temps où le camping-car symbolisait liberté, confort et escapades sans limites. Mais en 2025, ce rêve motorisé perd du terrain. De nombreux Français choisissent désormais de revendre leur véhicule de loisirs, non par dépit, mais par adaptation. Car voyager a changé, et nos modes de vie aussi.

Voyager autrement : les nouvelles envies des Français

En l’espace de quelques années, les attentes des voyageurs ont profondément évolué. Après l’engouement post-pandémie pour les camping-cars — perçus comme des bulles de liberté en pleine nature — une recherche de souplesse reprend le dessus.

Les adeptes de l’itinérance veulent désormais plus de légèreté, moins de contraintes. Résultat : les vans aménagés, les locations temporaires et les séjours mixtes (location + hébergement local) séduisent davantage. Plus simples à conduire, plus faciles à garer et moins coûteux à entretenir, ils répondent aux exigences d’un quotidien plus mobile et d’un tourisme plus agile.

Des contraintes de plus en plus pesantes

Car posséder un camping-car, ce n’est pas seulement partir à l’aventure. C’est aussi payer une assurance annuelle, faire face aux coûts d’entretien parfois élevés, jongler avec les restrictions de circulation en centre-ville ou encore se heurter à la difficulté de stationnement hors des aires dédiées.

Et puis, soyons honnêtes : certains propriétaires se rendent compte, après quelques années, que le véhicule reste bien plus souvent au garage que sur les routes. Trois sorties par an pour un engin de plusieurs dizaines de milliers d’euros ? Le calcul devient vite rationnel.

Lire aussi :  Peut-on vraiment dormir dans un camping-car pendant qu’il roule ?

Le poids de la conjoncture économique

L’autre raison qui pousse à la revente est purement financière. L’inflation, la hausse du prix des carburants, les imprévus du quotidien… Beaucoup cherchent à réduire leurs charges fixes. Et vendre un camping-car inutilisé devient une manière rapide de libérer du budget.

Selon les professionnels du secteur, près de 4 propriétaires sur 10 citent une contrainte budgétaire comme principale motivation. Moins de dépenses mensuelles, plus de flexibilité financière : dans un contexte incertain, cette décision est aussi un choix de bon sens.

Une pratique en plein essor, surtout au printemps

Le phénomène s’intensifie notamment entre avril et juin, période idéale pour revendre son camping-car à bon prix. À ce moment-là, la demande grimpe, les acheteurs se multiplient, et les marges de négociation sont plus favorables aux vendeurs.

Parmi les profils vendeurs, on retrouve des familles dont les enfants ont grandi, des retraités qui souhaitent voyager autrement, ou encore des personnes qui rêvent de changer de modèle pour un plus récent ou plus adapté à leur usage.

Bien revendre : mode d’emploi

Avant de mettre son camping-car sur le marché, il est essentiel de bien l’évaluer. Plusieurs critères entrent en jeu : l’année de mise en circulation, le kilométrage, l’état général, l’entretien réalisé, mais aussi les équipements (panneaux solaires, antenne satellite, douche indépendante…).

Les véhicules de marques reconnues et bien entretenus peuvent conserver jusqu’à 70 % de leur valeur d’achat, surtout s’ils ont moins de cinq ans. Une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent optimiser leur revente.

Annonce soignée, vente facilitée

Une annonce réussie, c’est avant tout des photos claires et variées : extérieur, intérieur, coin cuisine, couchage, équipements… Montrez votre véhicule sous son meilleur jour, tout en restant transparent sur ses défauts.

Lire aussi :  Ce van de luxe, limité à 29 unités, vient titiller les géants du marché

Côté texte, mieux vaut miser sur la clarté : caractéristiques techniques, historique d’entretien, réparations récentes, options incluses… Et bien sûr, préparez tous les documents : carte grise, contrôle technique de moins de 6 mois, certificat de non-gage, factures et notices.

À qui vendre en 2025 : particulier ou pro ?

Deux options s’offrent aux vendeurs. La vente à un particulier, souvent plus rémunératrice, mais plus chronophage : il faut gérer les contacts, les visites, la négociation, sans garantie de rapidité.

La vente à un professionnel, en revanche, offre plus de sécurité et de simplicité. Certains rachètent même sous 48 h avec paiement sécurisé. Bien sûr, le prix sera un peu en dessous du marché, mais le gain de temps et de tranquillité est souvent décisif.

Jules Jourdain est un passionné de voyages et spécialiste du monde du camping-car. Il rédige des articles thématiques mêlant conseils pratiques, récits d’escapades et actualités du secteur. Son objectif : accompagner les voyageurs dans leurs aventures sur les routes.

5,0
5,0 étoiles sur 5 (selon 4 avis)
Excellent100%
Très bon0%
Moyen0%
Passable0%
Décevant0%
Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn