Les 7 merveilles du monde antique

Les 7 merveilles du monde antique : voici ce qu’il en reste aujourd’hui

Érigées pour défier le temps, elles ont pourtant presque toutes disparu. Les sept merveilles du monde antique, célèbres dans le monde entier, témoignent d’un âge d’or d’ingéniosité, de grandeur et d’ambition. Mais que reste-t-il aujourd’hui de ces chefs-d’œuvre ? Un seul monument tient encore debout. Pour les autres, il ne reste que des souvenirs, quelques vestiges, et beaucoup de mystère.

La pyramide de Gizeh : la seule survivante

Impossible de parler des merveilles du monde antique sans commencer par la pyramide de Khéops. Située à Gizeh, près du Caire, c’est la seule à avoir traversé les millénaires sans s’effondrer. Haute à l’origine de 146 mètres, elle reste aujourd’hui impressionnante malgré l’érosion qui lui a fait perdre quelques mètres au fil du temps.

Construite il y a plus de 4 500 ans, elle aurait nécessité deux décennies de labeur, mobilisant des milliers d’ouvriers. Son gigantisme, sa précision géométrique et les mystères qui entourent sa construction fascinent encore les archéologues modernes. C’est un peu la rockstar de l’archéologie.

Piramyde de Gizeh
Plus de deux millions de blocs de calcaire pesant chacun 2 tonnes ont été utilisés pour ériger la structure et construire la coque extérieure.

Le mausolée d’Halicarnasse : un tombeau devenu légende

Imaginez un immense monument funéraire, bâti pour un satrape perse, entouré de statues majestueuses et de colonnes blanches. Le mausolée de Mausole, érigé à Halicarnasse (aujourd’hui Bodrum, en Turquie), est devenu si célèbre qu’il a donné naissance au mot « mausolée ».

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Mélange d’architectures grecque, lycienne et égyptienne, il s’est malheureusement effondré à la suite de tremblements de terre. Aujourd’hui, on peut encore admirer quelques fragments… au British Museum.

Le mausolée d’Halicarnasse
Le mausolée d’Halicarnasse

Le colosse de Rhodes : une apparition de courte durée

Sur l’île de Rhodes, en Grèce, un géant de bronze de 32 mètres veillait jadis sur le port. Il représentait le dieu Hélios, perché fièrement sur un socle de marbre. Malheureusement, ce colosse n’aura trôné que 66 ans avant d’être mis à terre par un séisme.

Rien ne subsiste de la statue, mais elle reste profondément ancrée dans l’imaginaire collectif. Certains la comparent même à une version antique de la Statue de la Liberté.

Les jardins suspendus de Babylone : entre mythe et réalité

Ces jardins évoquent un conte des Mille et Une Nuits. Le roi Nabuchodonosor II aurait fait construire une montagne artificielle verdoyante pour sa femme, nostalgique de ses terres natales. Pompes et canaux y faisaient circuler l’eau de l’Euphrate pour irriguer les plantes.

Le problème ? Aucun vestige n’a jamais été retrouvé, et certains historiens doutent même de leur existence. Mythe ou réalité ? Le mystère reste entier.

Jardin suspendu de Babylone
Un système sophistiqué de pompes et de tuyaux amenant l’eau de l’Euphrate permettait d’irriguer les nombreuses plantes qui y vivaient.

La statue de Zeus à Olympie : un dieu assis, disparu

Réalisée par Phidias, la statue de Zeus trônait fièrement dans le temple d’Olympie. Elle mesurait près de 12 mètres et était composée d’or, d’ivoire et d’ébène. Zeus, assis sur un trône richement décoré, dominait le sanctuaire.

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Transportée plus tard à Constantinople, elle aurait été détruite dans un incendie au IVe siècle. Aujourd’hui, seules des descriptions et quelques représentations artistiques permettent d’imaginer sa splendeur.

Statut de Zeus
L’œuvre de Fideas aurait été détruite dans un incendie au IVe siècle après J.-C. à Constantinople, où elle a été déplacée par la suite.

Le phare d’Alexandrie : lumière sur l’antiquité

Conçu pour guider les marins vers les côtes égyptiennes, le phare d’Alexandrie culminait à plus de 140 mètres. Installé sur l’île de Pharos, il a traversé plusieurs siècles avant d’être fragilisé puis détruit par une série de séismes.

Il reste l’un des symboles les plus forts de l’ingéniosité antique, et certains de ses vestiges seraient encore visibles sous les eaux, au large d’Alexandrie.

Phare d'Alexandrie
Il s’agit d’un autre bâtiment d’une hauteur imposante, mesurant plus de 140 mètres, qui est l’œuvre de l’architecte grec Sostrate de Cnide.

Le temple d’Artémis à Éphèse : grandeur et destruction

Situé en Turquie actuelle, ce temple gigantesque dédié à la déesse Artémis a connu une existence tourmentée. Démoli, reconstruit, incendié par un homme en quête de célébrité (oui, déjà à l’époque), puis détruit à nouveau, il n’en reste aujourd’hui que quelques colonnes isolées.

À son apogée, le bâtiment comptait 127 colonnes de 18 mètres, et des sculptures signées par les plus grands artistes grecs. Un chef-d’œuvre foudroyé par le temps.

Temple d'Arthémis
Reconstruction de ce qui pourrait être le temple d’Artémis, construit au IVe siècle av.

Les sept merveilles du monde antique nous rappellent que, même les plus grandes œuvres humaines ne sont pas éternelles. Seule la pyramide de Gizeh résiste encore, témoin silencieux d’un passé où l’homme construisait pour l’éternité… mais où la nature reprenait souvent ses droits.

Jules Jourdain est un passionné de voyages et spécialiste du monde du camping-car. Il rédige des articles thématiques mêlant conseils pratiques, récits d’escapades et actualités du secteur. Son objectif : accompagner les voyageurs dans leurs aventures sur les routes.

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