Plus de 600 000 camping-cars circulent aujourd’hui en France. Mais dans de nombreuses communes, la cohabitation devient tendue : arrêtés municipaux, parkings limités, stationnement interdit la nuit… Les voyageurs nomades font face à des règles de plus en plus strictes.
Des arrêtés municipaux contestés
À Mansigné (Sarthe) et Damvix (Vendée), la justice a annulé en janvier 2025 des interdictions de stationnement jugées abusives. Pourtant, les panneaux et barres de hauteur se multiplient dans les villes touristiques.
La ministre Françoise Gatel a rappelé que les camping-cars doivent être traités comme des voitures tant qu’ils ne représentent pas un danger ni une gêne. Le Code de la route encadre déjà leur usage, mais les communes cherchent à limiter les abus.
Un tourisme nomade précieux pour l’économie
Tous les maires ne ferment pas la porte aux camping-caristes. Pour Patrick Lablanche, président de la Fédération française des associations de camping-car, ces voyageurs représentent « une manne importante du tourisme ». Ils dépensent dans les commerces locaux et font vivre les municipalités toute l’année.
En Bretagne, Michel et Christiane Rousseau expliquent que l’accueil reste globalement positif, même si « c’est de plus en plus cher ». À Dol-de-Bretagne, une nuit coûte 13,50 € sur une aire dédiée, tandis qu’à Vivier-sur-Mer, l’aire Camping-car Park affiche 15,40 € pour 24 heures.
Des restrictions pour limiter les abus
Si certaines communes mettent en avant l’accueil, d’autres invoquent la protection de l’environnement. À Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor), jusqu’à 70 camping-cars stationnaient sur le port, parfois avec des rejets d’eaux grises.
Depuis 2016, un arrêté interdit le stationnement sur le port entre avril et octobre. Hors saison, les camping-cars sont tolérés uniquement de 20 h à 9 h, sans installation de campement.
Un équilibre encore à trouver
Entre tourisme bénéfique et nuisances constatées, les villes cherchent la bonne formule. Les camping-caristes, eux, espèrent un cadre plus clair et moins de disparités selon les régions. Car derrière chaque véhicule, ce sont des familles qui souhaitent voyager autrement, tout en respectant les règles locales.
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Je suis Julie, j’ai 28 ans et mon plaisir c’est le voyage. J’aime particulièrement les trips en van (#vanlife). J’ai déjà visité une dizaine de pays en Europe avec mon vieux van Volkswagen réaménagé, et j’aime aussi beaucoup lire et écrire sur mes expériences.
